L’écriture est un chemin semé d’embûches. C’est pourquoi en tant qu’auteur(e)s, nous sommes amenés à douter, que nous soyons amateurs, autopubliés ou en maison d’édition. Il est donc important de ne pas oublier certains points essentiels :
1. Vous allez douter de votre texte quoiqu’il arrive et vous remettre en question. C’est normal quand on y pense. Nous sommes entourés d’autres auteur(e)s talentueux et parfois, nous ne pouvons pas faire autrement que de nous comparer. Seulement, ces doutes ne veulent pas dire que vos écrits n’en valent pas la peine et qu’ils sont mauvais. Chaque personne est différente et l’imaginaire de l’un ne sera pas le même que l’autre. Nous devons apprendre à séparer ce que nous voulons/pouvons écrire et ce que nous fantasmons. J’aurais aimé être à l’origine d’Harry Potter ou de Dragons, mais je sais que ce n’est qu’un fantasme. Chaque histoire et chaque expérience se valent et ce que vous écrirez ne sera jamais écrit par un autre, comme ce qu’écrit un(e) autre auteur(e) ne sera jamais votre ;
2. Écrire, c’est dur, quoi qu’on en dise. C’est un marathon épuisant que l’on aimerait parfois arrêter. Vous serez fatigué(e)s, énervé(e)s, frustré(e)s, mais ne lâchez rien ! Car à la fin, quand vous aurez terminé votre texte, la satisfaction que vous ressentirez écrasera tout le reste ;
3. Si vous êtes autoédité(e), vous êtes autant méritant que les autres. L’autoédition demande beaucoup de travail et beaucoup de courage ;
4. On sera forcément déçu par des proches. Certains ne seront pas enthousiastes, voire réfractaires. C’est comme ça et il faut faire avec. Là-bas, il y a d’autres personnes, des inconnus, de futurs lecteurs qui adoreront ce que vous faites. Parce que si vous aimez ce que vous écrivez, quelqu’un d’autre aimera ;
5. Laissez-vous guider par la passion. Je parle ici de ma propre expérience. Malgré les burnout, la fatigue et les difficultés de la vie, je n’ai jamais abandonné l’écriture. C’est ma passion, ma vie. Et dès que je doute, il y a une petite voix qui me murmure : continue. Et je n’ai jamais arrêté de l’écouter ;
6. Ne laisser personne vous décourager ou vous rabaisser. L’écriture est un art magnifique et écrire est une preuve de courage et de force (à mon sens) ;
7. Arrêter ne veut pas dire abandonner ;
8. Dans tout ce que vous écrirez dans la vie, vous irez peut-être au bout de 20 % de vos projets. Ce n’est pas grave ! Sur mon ordinateur et dans mes carnets, j’ai une trentaine de projets qui ne verront jamais le jour. Et je vais bien !
9. Apprenez à distinguer les projets que vous trouvez intéressants et ceux qui vous transportent. Car ne l’oubliez pas, l’écriture est un marathon. Si un projet ne vous passionne pas, ou ne vous tient pas à cœur, vous n’y viendrez jamais à bout. Ou du moins, vous souffrirez.
10. Lâchez prise. C’est dur, mais primordial. Quand on lit ce qu’on écrit, nous sommes toujours tentés de corriger encore et encore. Ne nous mentons pas à nous même, nous pourrions corriger un roman indéfiniment. Mais ce n’est pas ce que l’on souhaite, bien au contraire. Malgré les doutes et la peur, il faut un jour accepter de laisser son bébé partir et l’aimer comme il est.
Si ces mots vous ont aidé, n’hésitez pas à les partager avec d’autres !
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