Micro-nouvelle : Paysage fauve

Sous le ciel crépusculaire, le paysage se métamorphosait en une toile de maître. Les derniers rayons du soleil déversaient leur lumière dorée sur la terre, peignant chaque élément de la nature dans des teintes audacieuses et enflammées.

Les collines, jadis verdoyantes, étaient devenues des vagues d’ocre et de rouille, où les ombres dansaient avec une élégance sauvage.  Les arbres, dénudés de leurs feuilles émeraude, se dressaient comme des gardiens, leurs branches sombres se découpant en silhouettes saisissantes contre le ciel orangé. Les rivières serpentaient dans ce paysage, leurs eaux reflétant le ciel incandescent comme des rubis liquides.

Au cœur de cette féérie, Le garçon loup se laissa emporter par la splendeur de ce paysage fauve. Lorsqu’il repris forme humaine, pour apprécier ce spectacle de ses yeux humain, tout ce qu’il émit fut un soupir émerveillé. Puis, il dit :

— Je pourrais rester ici pour l’éternité.