10 CONSEILS POUR CREER UN UNIVERS DE FANTASY
- laetitiaclaver2
- 2 janv. 2023
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 juin

1— S’inspirer de la vraie vie.
Si vous regardez des articles sur la construction d’univers de fantasy pour ne citer que ça, ce qui revient souvent est l’utilisation de choses qui nous est connue (système politique, caste, religions). Parfois, s’aider de ce qui existe peut grandement aider à la construction d’un univers unique et vraisemblable.
2— Pensez à l’histoire du monde dans lequel se déroulera l’histoire
L’histoire du monde a autant d’importance que le récit lui-même, car les deux seront intrinsèquement liés. Je suis une personne qui écrit au fil de l’eau et pour ma part, j’écris toujours mon récit en même temps que je crée l’univers. Je trouve ainsi que tous les éléments s’emboitent bien. C’est une manière de faire parmi tant d’autres. Mais ce que je conseille souvent, c’est que, même si vous avez développé un univers complexe en amont, ne vous empêchez pas de modifier certaines règles pour que cela s’imbrique mieux dans le récit.
Les deux doivent travailler ensemble.
3— Ne pas hésiter à s’inspirer de ce qui existe déjà.
On le sait tous, rien n’est original. Si une idée nous vient, elle a souvent été l’œuvre de multiples inspirations combinées pour en faire une idée, ou tout simplement la reprise d’un univers déjà connu (nous allons prendre l’exemple de l’univers de Tolkien. Au fils des ans, les elfes, les orques, les trolls, etc., on fait partie des créatures « classique » dans les récits de fantasy).
Je vais prendre Aurora comme exemple (Aurora, tome 1 : l’Expédition fantastique de Vashti Hardy). Son univers a grandement été inspiré de A la croisée des mondes de Philip Pullman (elle l’a elle-même dit). Est-ce que cela fait de ce roman un mauvais roman avec un univers banal ? Non. Vashti Hardy à su créer un univers qui lui ait propre en s’inspirant d’une histoire qu’elle adore.
4— Ne pas négliger la construction des personnages, car c’est aussi à travers eux que les détails du monde se dévoileront
Tout comme le point n° 2, il est important que les deux travaillent ensemble. C’est à travers les yeux des personnages, leurs expériences et leurs aventures que le monde dans lequel nous sommes projetés va se dévoiler.
Déballer des tonnes d’informations dès le début d’un récit ne s’est jamais montré très efficace et attrayant. Pour ma part, je n’ai jamais aimé ça et au contraire, cela me donne davantage l’impression de lire une encyclopédie et non un roman.
Il est toujours conseillé de distiller les informations tout au long du récit. Et cela se fera à travers les personnages.
Il est donc important de bien les construire.
5— Pensez à la diversité
Si l’on regarde les récits de fantasy de l’époque, de la diversité, il n’y en avait pas tant que ça, si ce n’est pas du tout. Et lorsqu’il y en avait, c’était totalement caricaturé ou à la limite du scandale.
Si des elfes, des orques, des dragons, des mages et je ne sais quoi peuvent exister dans votre monde, alors des personnes de couleur aussi, tout comme des membres de la communauté LGBTQ+, ou des personnes non valides.
Ce qui fait un monde est sa diversité. Même de nos jours, si l’on prend des pays d’Asie où la population reste encore très homogène en termes d’ethnie, il y a de la diversité : non valide, LGBTQ+, etc.
Si vous ne voulez pas que votre univers paraisse plat, ajouter y de la diversité. Et une diversité correctement représentée. Des héros, des personnages secondaires, des personnages qui auront un vrai impactent sur l’histoire.
Et s’il vous plait, n’ajoutez pas de personnages représentant une minorité juste pour la bienséance, si c’est pour qu’il fasse juste partie du décor et qu’il ne serve absolument à rien.
6— Gardez à l’esprit que même un univers inventé doit être logique et cohérent
On l’oublie souvent, mais un univers imaginaire ne signifie pas que tout est permis. Si vous voulez que des chats vole et que des hiboux parlent, libre à vous, ce que je veux dire par là, c’est que, quel que soit ce que vous écrivez, votre univers doit rester cohérent.
Même si tout est inventé, nos petits cerveaux ont au moins besoin d’une chose, d’un fil conducteur, d’une bonne logique.
7— Pensez multiple (religions, langues, etc.)
Tout comme le point 5, on aime la diversité. Mais cela se passe aussi au niveau des cultures, des religions, des langues. Cela donne de la profondeur à un univers, une histoire plus riche.
8— Ne pas oublier une carte du monde (pour s’orienter et s’aider, soit même dans la construction de l’univers)
Un indispensable à mon sens. En tout cas, un de mes points préférés. Je n’utilise pas immédiatement de carte du monde pour mes récits. Comme je l’ai précisé plus tôt, j’aime écrire et développer l’univers en même temps. En général, je crée une carte du monde après le deuxième brouillon, lorsque la vraie réécriture commence.
Une carte peut-être un bon moyen de s’orienter dans l’univers. Cela peut-être un plus pour nous aider dans la description de certaines scènes, de certains lieux.
9— Brainstormez : demander de l’aide à un.e/des amis. e. s
Je ne fais jamais de brainstorming en groupe, toujours seul. Mais je me suis dit que c’était intéressant de rajouter ce point, car il pourrait aider d’autres auteur. e. s. lorsqu’on est enfermé dans notre propre tête et que l’on a des difficultés à avoir du recule, il peut-être intéressant de demander à autrui des idées.
Cela ne veut pas dire que tout sera bon à prendre, mais entendre les idées d’une autre personne nous forcera à sortir de notre tête et étendre les possibilités qui s’offrent à nous.
10— Trouver son intrigue.
Cela rejoint déjà plusieurs points donc je ne vais pas m’y attarder. Même les personnes comme moi qui écrivent au fil de l’eau en ont parfois besoin.
J’ai déjà écrit des textes sans avoir aucune idée de ce qui allait se passer, et puis l’intrigue, l’image globale m’est apparue à la toute fin. Parfois, je suis partie d’une fin que j’avais déjà en tête. Dans ce type de cas, j’essaie de réfléchir un peu à l’intrigue qui pourrait m’emmener à ce point final que je connais déjà précisément. J’essaie de trouver mon point A pour obtenir ce fil conducteur qui me permettra d’écrire mon histoire.
Tout ça pour dire. Connaitre son intrigue c’est important pour écrire une bonne histoire et développer son univers. Mais je pense que ce n’est pas obligatoire. Et je parle d’expérience.




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